Un
songe prophétique de Don Bosco :
le rêve des deux piliers (fin mai 1862) appelé aussi « songe des Trois
Blancheurs »
Don Bosco vit la mer, et là, rangée en bataille, des
vaisseaux innombrables remplis d'armes de toutes sortes. Cette immense armada
s'apprête à livrer un assaut sans merci à un grand et majestueux vaisseaux,
lequel commande à toute une flottille massée contre ses flancs.
Et la bataille
navale s'engage. Or, le vent s'est levé et la tempête se déchaîne. La mer démontée
favorise les assaillants. Soudain, voici qu'apparaissent, dominant les flots en
furie, deux colonnes. L'une, la plus grande, porte sur son faîte une lumineuse
hostie, et sur le fût, cette inscription : « SALUT DES CROYANTS ». L'autre où
sont gravés ces mots : « SECOURS DES CHRÉTIENS », est surmontée d'une
statue de la Vierge Immaculée, ayant un chapelet passé à son bras. Le socle
des colonnes est garni d'ancres, de crochets et de chaînes. L'assaut tourne à
l'avantage des agresseurs.
C'est alors
qu'apparaît à la proue du grand vaisseau l'homme qui en assume le
commandement. Et c'est le Pape. D'où il devient désormais fort clair qu'il
s'agit de la Nef de l'Église. Le commandant suprême du grand Vaisseau (le
Pape) convoque à son bord les capitaines des vaisseaux auxiliaires (les Évêques)
afin de délibérer des décisions à prendre.
La tempête, un instant apaisée, se ranima plus violente, obligeant chacun des
capitaines à regagner son navire. Une accalmie se fit sur la mer et l'hostilité
des ennemis parut fléchir. La grande Nef reprit sa route. Le pilote suprême en
profite pour appeler de nouveau les autres pilotes à son bord.
Mais voici, soudain, que la tempête une fois encore se déchaîne, plus
violente que jamais. Mais les colonnes sont toujours là, dressées immobiles
sur la mer en furie. Et le Pape, tenant ferme la barre, s'efforce de maintenir
la Nef entre elles deux. Or, le Navire est assailli de toutes parts et de toutes
les manières. Les vaisseaux ennemis vomissent le feu de toutes les gueules de
leurs canons, ou foncent sur lui, le frappant de leurs étraves cuirassées.
Pourtant, quelque acharnement qu'ils mettent en leurs assauts, et quelques très
grands dommages qu'ils infligent, les efforts des ennemis ne peuvent venir à
bout de la grande Nef. D'un formidable coup de sa proue, un vaisseau des
assaillants ouvre une large blessure dans le flanc de la Nef de l'Église. Mais
un souffle mystérieux, venu des Colonnes, referma la brèche par où allait
s'engouffrer la mer. La confusion se met alors dans la flotte ennemie. Dans le
vacarme énorme du combat, ses propres vaisseaux se heurtent entre eux, se
brisent et coulent. « L'ennemi entreprend alors sur les ponts un corps à corps
furieux; les mains et les poings se tordent dans la mêlée, pendant que
pleuvent blasphèmes et malédictions»
«Tout à coup le Pape est frappé. Il tombe, ses sujets le relèvent ; mais un
deuxième coup l'abat ; il est frappé à mort. Un cri de victoire retentit. Sur
les vaisseaux ennemis on exulte et on danse»
«La mort du Pape est à peine connue que le successeur est élu. Les
adversaires perdent courage. Le nouveau Pontife passe à travers tous les
obstacles et conduit le Vaisseau entre les deux Colonnes, où il amarre
solidement la proue à la Colonne de l'Hostie et la poupe à celle de la Vierge.
«Alors, panique générale, désordre
indescriptible. Tous les ennemis se dispersent. Leurs navires se heurtent et se
brisent. Ceux qui coulent tâchent de faire couler les autres.
« Quelques vaisseaux qui avaient lutté vaillamment, pour le pape
viennent, eux aussi, s'attacher aux colonnes. D'autres qui, loin du danger,
avaient attendu prudemment la victoire, suivent leur exemple.
«Sur la mer règne maintenant un grand calme»
Don Bosco nous donne les trois clefs pour reconstruire l'Église en Nouvelle-France.
1- Adoration de la présence réelle de Notre Seigneur dans le Pain et le Vin Consacrés lors de la messe Catholique Romaine.
Adoration lors de l'exposition du très Saint Sacrement.
Adoration au moment de la Consécration du Pain et du Vin lors de la messe Catholique Romaine.
Adoration et attitude d'adoration au moment de recevoir la communion, avec une âme en état de grâce purifiée par la confession individuelle.
2- Approfondir notre dévotion à la très Sainte Vierge Marie, particulièrement par la méditation des 15 mystères du Rosaire.
3- Obéissance au Pape, chef de l'Église Catholique Romaine et successeur de Pierre.