XXVIII

 

« Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix de tout son Sang ! »

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux...» ( Is. LV, 1. ) Ce fut en réalité une soif corporelle qui consumait Notre-Seigneur sur la croix lorsqu’il s’écria : « J’ai soif ! » Mais ce fut aussi une soif spirituelle, la soif des âmes.

Ce fut un ardent désir que nous buvions tous, aux fontaines du salut, cette exubérance de grâces spirituelles à nous promises par les paroles d’Isaïe.

« O Sang sacré, qui coulas sept fois avec tant d’abondance pour mon salut, je t’aime, je te loue, je t’adore avec les plus profonds sentiments de gratitude. La fontaine si pure d’où tu coulas rend ta mémoire si douce. O Précieux Sang, avec des éclats de trompette tu me parles de l’amour de mon Dieu-Rédempteur ! Combien je déplore ma froideur et mon indifférence envers toi ! Maintenant enfin, je veux rendre amour pour amour, sang pour Sang, si cela est nécessaire.

Aussi souvent que mon pouls battra, il battra pour vous, ô Jésus ensanglanté ; chaque goutte de sang qui passera par mon coeur vous saluera, doux Hôte de mon âme, et retournera à mes artères, purifiée et réchauffée par votre amour. Aussi longtemps que le sang coulera dans mes veines, il ne coulera que pour l’amour de vous ; il ne circulera que dans vos intérêts ; et il ne s’arrêtera et ne deviendra froid un jour que parce que je serai sur le point d’entrer dans votre amour éternel. O laissez ce fleuve de votre amour couler dans tous les coeurs et les enivrer de votre sainte joie. » ( les Gloires du Précieux Sang. )

Père Éternel, je vous offre le Sang Précieux de Jésus-Christ, en expiation de mes péchés, pour la délivrance des saintes âmes du purgatoire, et pour les besoins de la Sainte Église.

Ind. de 500 jrs. Plén. mens. aux cond. ord.

( S.P.A., 10 mars 1933. )